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REMERCIEMENT À SCHUBERT


J’ai voulu, ces jours-ci, réentendre tes voix ;
Le monde célébrait ton saint anniversaire ;
Et j’écoutais ton chant qu’on respire et qu’on voit,
Tandis que l’esprit rêve et que le cœur se serre.

L’on jouait devant moi la valse, l’impromptu,
L’andante où la rosée avec ses larmes brille,
Et soudain, l’ouragan suave s’étant tu,
Je vis rêver au loin une petite fille.