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MIRAGE DE NOËL


Plus que l’été d’azur et d’ambre,
J’ai, dans l’enfance, aimé le gel
Du soir ténébreux de Noël
Et le vert sapin dans la chambre.

J’imaginais l’âne et le bœuf
Attiédissant l’ombre glacée,
Les mages, l’étoile empressée,
L’enfant, arrondi comme l’œuf