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Vous n’êtes plus qu’un fin tourbillon dans mon sang !
L’excès et la langueur guérissent d’être avide.
Le soir qui s’obscurcit n’est soudain qu’un absent.
Et je contemple, avec un œil épris du vide,
Le délicat regard qu’ouvre en la nuit solide
La fêlure aérée et pure du croissant !