Page:Noailles - Derniers vers, 1933.djvu/32

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Erre sur cette piste immense
Où rien ne cesse, ne commence,
Alors que la chair et l’esprit
Vont par la mort être surpris
Et quitter leur fière démence,
Ô Monde insensible et distrait,
Pour qui rien n’est utile ou vrai,
Dans la nuit respirante et fraîche
Voilà l’injurieuse flèche !