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AVERTISSEMENT


En novembre 1932, après une année cruelle de langueur et de souffrances, la comtesse de Noailles commença enfin de réunir ce qu’elle appelait elle-même son dernier recueil de vers. Dans ce livre, des strophes toutes récentes venaient s’associer à d’anciens poèmes, composés à des heures différentes de sa vie, et dont le caractère n’eût sans doute pas convenu au Poème de l’amour ni à l’Honneur de souffrir.

L’un de ceux-ci, Souvenirs d’un jardin d’Angleterre, date incontestablement de l’époque déjà lointaine des Vivants et des morts. Contemporain de la pièce intitulée Un soir à Londres, il lui est identique par la structure et par le rythme. À cette unique exception près, le manuscrit appartient tout entier à la période qui a suivi les Forces éternelles.