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Habitant des forêts ou bien des mers fécondes,
Sombre aïeul séculaire, endormi sans remords,
Par qui nous connaissons le plaisir et la mort,
À travers la douleur infuse dans le monde,

Je songe à tes yeux prompts, à tes gais appétits,
À tes crimes prudents, peureux et nécessaires,
Et je lève mon front, hanté de paradis,
Vers la nue où jamais tes vœux ne se posèrent.