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à l’accroissement du bien-être commun, tout progrès accompli dans ce but doit être un sujet de réjouissance pour une population républicaine.

Or n’est-ce pas un important progrès matériel, que l’application du gaz, non seulement à l’éclairage des villes et des habitations, mais encore aux usages domestiques et aux multiples besoins de l’industrie ?

On reconnaît là un des innombrables bienfaits dont le monde civilisé est redevable au génie moderne, à ce XIXe siècle, si fécond en inventions et en découvertes de toute sorte, aussi étonnantes qu’elles sont utiles à l’humanité ! Oui, le siècle où nous vivons est, sous ce rapport, un siècle incomparable ; car jamais la science n’avait à ce point pénétré les secrets de la nature, ni obtenu, de ses travaux d’investigation, des fruits si merveilleux et des résultats si pratiques.

La cérémonie à laquelle vous avez bien voulu nous convier, Monsieur le maire, au nom de vos collaborateurs et au vôtre, est un hommage implicite rendu à l’admirable mouvement scientifique de notre époque. Vous lui avez emprunté une de ses forces, à ce mouvement sans égal, en créant l’usine dont nous avons admiré tantôt les heureuses dispositions ; ce foyer d’où le gaz jaillira, chaque soir, pour venir illuminer votre ville, en couronnant de ses lueurs le monument patriotique qui la domine.

Si vous n’avez pas réalisé plus tôt cette précieuse amélioration, on en connaît les motifs, et ils sont à votre honneur. C’est qu’avant de perfectionner chez vous la lumière physique,