Page:Noël Parfait Paroles à ses concitoyens.pdf/11

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 2 —

lature qui va finir. J’ai associé mes votes à ceux du groupe considérable de la Chambre qu’on appelle la gauche républicaine, et je suis un des signataires du compte rendu publié par son bureau à la veille de la période électorale. En émettant ces votes, que la presse locale a successivement enregistrés et commentés, j’ai eu la conscience de répondre au vœu de la majorité de mes commettants. Si je me suis trompé, le scrutin jugera.

Quoi qu’il en soit, j’ai ma part, modeste part, dans tout ce qu’a fait d’important la Chambre des 363, cette Chambre qui, par son énergique attitude, a complété la défaite des hommes du 16 mai, et assis la République sur des bases inébranlables.

Cette victoire obtenue, elle s’est mise à sa tâche législative et réformatrice ; et, touchant aujourd’hui à la fin de son mandat, elle se retire après avoir, notamment :

Concouru a élever au siège de la Présidence l’intègre patriote, le vénéré citoyen Jules Grévy, et provoqué le retour à Paris des pouvoirs publics ;

Affranchi de toute entrave la liberté de la presse et la liberté de réunion ;

Voté les lois établissant la gratuité, l’obligation et la laïcité de l’instruction primaire, et déchargé les communes des frais de la gratuité ;

Révisé les lois concernant les titres de capacité exigés des instituteurs, et soumis à la loi commune les congrégations enseignantes ;