charme de ses entretiens, par ses souvenirs et ses conseils.
Personne n’avait observé plus malicieusement et plus humainement tout le personnel politique et littéraire de 1820 à 1850.
XIX
Je voudrais ne pas oublier deux bonheurs goûtés ces jours-ci ; le premier, venu de quelques morceaux de la Flûte enchantée.
Cette musique atteint aux plus lointains horizons de l’âme : vie et mort, tristesse, amertume, espoir, confiance infinie.
L’autre plaisir fut, au Laboratoire, une lettre de quelques pages admirablement adaptées au lieu d’abord et à ma disposition d’esprit dans ce sanctuaire entomologique.
Le temps était superbe, le jardin splendide, l’air chaud et pur, grands arbres frissonnants, verdoyants, quelques-uns en fleurs. Dans les plates-bandes, tous les sourires de la germination.
J’avais pris le premier volume des Mémoires de Réaumur, mémoires lus au Tot, il y a cinquante-trois ans, avec tant de passion (1848), que les Journées de juin, les abominables Journées de juin,