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« pour cause de difformité du doigt indicateur de la main droite ».

Il épousa Céleste Doury, ma mère, le 21 août 1813. La connaissance s’était faite de façon bien simple : ma mère apportait à la ville, dans le quartier cauchois, le lait de la ferme paternelle située sur les hauteurs de Bondeville. Mon père habitait alors dans ce quartier-là et lui achetait tous les matins un sou de lait. En quelques mois, tout fut conclu.

Ma femme, Marie-Félicité Maromme, née au Bosc-le-Hard, le 19 septembre 1830, est fille de Thomas-Baptiste-Louis Maromme, bas-d’estamier, né à Pavilly, fils de Constant Maromme, aussi bas-d’estamier. Thomas Maromme épousait en 1830, au Bosc-le-Hard, Marie-Magdeleine Gaillon, domestique, fille de Nicolas Gaillon, bûcheron. Elle était née aux Innocents (près de Bellencontre) le 2 juin 1808 ; c’est elle qui devint « maman Maromme », et que nous avions encore avec nous au mois d’avril de l’année dernière.

Voici quelques-unes des paroles que je lus sur sa tombe :

« … L’exemple d’une longue vie laborieuse, aimante et désintéressée, c’est ce que l’on peut laisser de meilleur sur la terre.

» Maman Maromme, pour ce précieux résultat,