vieux de cinq ou six siècles, tant les événements et changements autour d’eux ont passé vite. Depuis leur naissance, quelle génération avait vu jamais un tel renouvellement du monde ?
Aujourd’hui que souffle autour de nous un vent de catastrophes, les prophètes bibliques ont beau jeu pour nous annoncer sinon la fin du monde, du moins la fin d’un monde.
Il y a heureusement de bons dessous à notre société malade.
Fin d’un monde, mais qui s’accompagne de recommencements.
La vie serait terne sans ce grand coup final, la mort, qui relève et enlève tout.
La mort ! n’est-ce pas pour toute existence l’heure du pardon, de la rentrée en grâce et quelquefois de l’entrée en gloire ?
Tous devraient y trouver une lueur d’apothéose. « La mort, dit Proudhon, est la dernière des béatitudes. » (De la Justice, t. II, p. 100.)