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justesse supérieures, mais c’était une arme nouvelle qui n’avait pas été encore complètement expérimentée[1], et dont les réservistes ignoraient le mécanisme. Il fallut le leur apprendre au moment même de se battre.




  1. Le fusil français était appelé vulgairement Chassepot ; c’était le nom d’un contrôleur d’armes qui avait coopéré à sa fabrication.

    Les approvisionnements d’armes n’étaient pas suffisants. Dans le courant de la guerre, des armes de différents modèles furent achetées en Amérique, et d’anciens fusils transformés et appelés fusils à tabatière, parce que leur culasse s’ouvrait comme une tabatière, furent utilisés pour l’armement des troupes.

    L’artillerie avait quelques batteries de mitrailleuses ou canons à balles qui lançaient des gerbes de balles à des distances de 1 200 à 1 800 mètres. Elles rendirent de médiocres services.