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Le sort de Metz se trouva lié à celui de l’armée qui s’était réfugiée sous ses murs. Ses fortifications ne servirent à rien, et la place fut obligée de capituler par la famine sans avoir été attaquée.


La Petite Pierre, petit fort des Vosges, était gardée par une trentaine d’hommes commandés par un sergent-major, qui détruisit le matériel et parvint à rejoindre l’armée (8 août).


Lichtenberg, autre petit fort des Vosges, avait 200 hommes et 7 vieux canons. Il résista à un bombardement de deux jours et capitula après avoir détruit son matériel (10 août).


Marsal, petite ville avec de vieilles fortifications, était défendue par une garnison de 600 hommes, sans un artilleur. La place tira un seul coup de canon ; puis elle se rendit (14 août).


Vitry n’avait pour garnison qu’un millier de mobiles, qui évacuèrent la place sans la défendre (25 août).


La citadelle de Laon capitula sans résistance. Au moment de la reddition, l’explosion d’une poudrière, due soit à un accident, soit à un acte de désespoir, tua ou blessa 200 Français et 100 Allemands (19 septembre).


Toul résista à deux coups de main, tentés le 16 et le 17 août. La place subit ensuite deux bombardements avec de l’artillerie de campagne, l’un le 23 août, l’autre du 10 au 12 septembre.

Les Allemands amenèrent plus tard un matériel de siège, qu’ils renforcèrent avec des canons français pris à Marsal. La place fut alors violemment bombardée pendant deux jours. Elle avait 2 500 hommes de garnison, dont