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des Drapeaux, parce que, seule, elle avait ses drapeaux. C’étaient les seuls régiments réguliers, — 28 000 hommes ;

2o — Le 14e corps (général Renault), formé avec des dépôts, — 30 000 hommes ;

3o — Des douaniers, des forestiers, des gendarmes, des sergents de ville, — environ 12 000 hommes ;

4o — Neuf régiments de marche de cavalerie ;

5o — 15 000 marins.


Garde nationale mobile. — Son organisation avait été à peine ébauchée. Elle comprenait :

1o — Des mobiles des départements sans instruction militaire, formés les uns en bataillons, les autres en régiments ; quelques-uns acquirent cependant une réelle valeur, — 100 000 hommes ;

2o — Les mobiles de Paris. Au début, ils montrèrent peu de discipline, mais, dans la suite, la plupart firent bravement leur devoir, — 35 000 hommes.


Garde nationale sédentaire. — Avant la guerre, l’effectif de la garde nationale de Paris s’élevait à environ 60 000 hommes ; c’étaient des bourgeois, équipés et armés pour des revues de parade, et qui ne pouvaient être considérés comme troupes de combat.

Au commencement du siège, on inscrivit sur les contrôles tous ceux qui se présentèrent ; plus de 300 000 hommes reçurent des fusils et, parmi eux, dit-on, 25 000 repris de justice. Tous ces hommes étaient loin de représenter des éléments utiles pour la défense ; beaucoup étaient, au contraire, fort dangereux.

Vers la fin d’octobre, des bataillons de marche de la garde nationale, appelés aussi bataillons de guerre, furent constitués avec des célibataires ou des volontaires. Ils devaient