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mands ne réussirent pas à enlever les hauteurs occupées par l’armée française.

Pour affirmer le succès de sa résistance le général Faidherbe y maintint ses troupes et les fit bivouaquer pendant la nuit suivante, malgré une température glaciale qui leur causa de grandes souffrances. De leur côté, les Allemands cantonnèrent dans les villages de la vallée.

Le lendemain, le général Faidherbe jugea nécessaire de ramener son armée derrière les places du Nord pour la reposer.

Les pertes s’élevèrent à un millier d’hommes de part et d’autre.

Les Allemands commencèrent le siège de Péronne.


Bataille de Bapaume (3 janvier). — Après quelques jours de repos, le général Faidherbe reprit l’offensive dans l’intention de secourir Péronne.

Plusieurs combats d’avant-garde furent livrés le 2 janvier ; la bataille générale s’engagea le lendemain près de Bapaume. Elle dura toute la journée et resta indécise. Cependant, les Allemands évacuèrent Bapaume et se disposèrent à repasser la Somme ; mais, le général Faidherbe s’étant aussi replié, ils s’en aperçurent et revinrent sur leurs pas.

Péronne, se croyant abandonnée, capitula le 10 janvier.


Bataille de Saint-Quentin (19 janvier). — L’Armée du Nord reprit l’offensive une troisième fois ; elle se porta dans la direction de Saint-Quentin ; pour coopérer à une sortie que la garnison de Paris devait tenter vers le nord.

La glace et le verglas rendaient la marche très difficile ; le mouvement se fit lentement et les Allemands purent en