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POÉSIES

Des valses de Métra ! Blondes valseuses frêles
Ont rasé le parquet de leur vol d’hirondelles…
Oh !… ces tailles, ployant dans les bras des valseurs !
Ne chasserai-je pas ces rêves obsesseurs ?…
Ah ! c’est que comparer ces mondaines orgies
Où flamboyaient les yeux, les bijoux, les bougies,
À mes nuits… cette foule à mon isolement !

Il réfléchit
Je suis moins malheureux, au fait que son amant.

Car lui, le pauvre diable, au moins faut-il qu’il l’aime,
Qu’il contemple matin et soir sa face blême,
Qu’il ait de petits soins et de grandes ardeurs…
Nous autres seuls, maris, pouvons être boudeurs.

Examinant les morceaux
Des couplets cascadeurs, des refrains d’opérettes…
Furetant
Près d’un londrès défunt des bouts de cigarettes.
Gammes
Moi, je prends mon tabac dans un cornet sans chic,

Et je n’ai jamais vu ni Théo, ni Judic.

Pause
Hélas ! je n’ai connu qu’une femme, la mienne,

Qui n’est pas belle, certe, il faut que j’en convienne,
Mais je l’avais choisie exprès ainsi, car j’ai,
Comme beaucoup de gens raisonnables, jugé