Page:Nina de Villard - Feuillets parisiens, 1885.djvu/37

Cette page a été validée par deux contributeurs.



BERCEUSE



Comme quand j’étais petite,
Je viens me faire bercer.
Je dormirai vite.
Tu vas m’enlacer.
Tu vas m’embrasser.

Le son de la vieille horloge,
Par son tictac obsesseur,
Dans mon cerveau loge
Son rhythme berceur…
Oh ! quelle douceur !

Je me sens brûler de fièvre,
Sur mon front, pour me calmer,
Tu poses ta lèvre
Tu sais bien m’aimer.
Tu vas me calmer.