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POÉSIES
Sa femme doit comprendre, étant intelligente,
La grandeur de son rôle ; on peut être indulgente
Pour l’être honnête et pur qui n’a jamais menti.
Certe, il faudrait qu’elle eût un esprit perverti,
Celle qu’il a choisie et qu’il a faite sienne,
Pour trahir son honneur, dont elle est la gardienne !
Comme elle doit se dire avec tranquillité :
Avec un enthousiasme croissant
Sa haute confiance et sa calme bonté Me font une bien noble et bien douce existence ;
Je suis l’inspiratrice et chère providence
De cet homme si bon, grand parmi les humains,
Qui mit sa main loyale en mes petites mains…
Ah ! cette femme est une heureuse…
Elle éclate d’un rire prolongé
Cette femme, Mais, c’est moi ! Plus de trouble et plus de vague à l’âme :
Vous seul vous règnerez sur mon cœur bien guéri,
Monsieur le duc Max de Loris, mon cher mari.