Il vit même au-dessus de la louange,
Il est d’en-haut !
La moitié de ta vie est passée,
L’aiguille tourne, ton âme frissonne !
Longtemps elle a erré déjà,
Elle cherche et n’a pas trouvé — et ici elle hésite ?
La moitié de ta vie est passée :
Elle fut douleur et erreur, d’heure en heure !
Que cherches-tu encore ? Pourquoi ? — —
C’est ce que je cherche — la raison de ma recherche !
Oui, je sais bien d’où je viens !
Inassouvi, comme la flamme,
J’arde pour me consumer.
Ce que je tiens devient lumière,
Charbon ce que je délaisse :
Car je suis flamme assurément !
Prédestinée à ton orbite,
Que t’importe, étoile, l’obscurité ?
Roule, bienheureuse, à travers ce temps !
La misère te paraît étrangère et lointaine !
Au monde le plus éloigné tu destines ta clarté ;
La pitié doit être péché pour toi !
Tu n’admets qu’une seule loi : sois pur !