jours, avant le 3 septembre, à Sils-Maria. Le manuscrit expédié le 7 septembre à l’imprimeur portait de titre de Flâneries d’un psychologue, qui ne fut remplacé que pendant l’impression par le titre actuel. Le chapitre « Ce que les Allemands sont en train de perdre » fut intercalé en septembre, les aphorismes 32 à 43 des « Flâneries inactuelles » furent ajoutés au commencement d’octobre, pendant que le volume était à l’impression. Il ne vit le jour qu’après la catastrophe de Turin, en janvier 1889.
L’idée d’écrire la Transmutation de toutes les Valeurs, sa principale œuvre philosophique, avait déjà préoccupé Nietzsche depuis de longues années lorsqu’il se décida à en entreprendre la rédaction. Du 3 au 30 septembre il écrivit, à Sils-Maria et à Turin, l’Antéchrist, premier livre de la Transmutation. Le volume devait porter le titre :
et se diviser en quatre parties :
L’Antéchrist. Essai d’une critique du Christianisme.
L’Esprit libre. Critique de la philosophie comme d’un mouvement nihiliste.
L’Immoraliste. Critique de l’espèce d’ignorance la plus néfaste, la morale.
Dionysos. Philosophie de l’éternel retour.
Il existe de la Volonté de Puissance une ébauche très