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cent autres cas, — que celui qui a des oreilles entende. Peut-être aurai-je quelque droit à la reconnaissance publique, en donnant une expression précise de ses trois principes les plus précieux.

Tout ce que Wagner ne peut pas, est méprisable.

Wagner pourrait beaucoup plus encore : mais il ne veut pas — par rigueur de principe.

Tout ce que peut Wagner, personne après lui ne le retrouvera, personne avant lui ne l’a trouvé, personne après lui ne doit le retrouver… Wagner est divin…

Ces trois thèses sont la quintessence de la littérature de Wagner ; le reste est — « littérature. »

— Toute musique n’a pas eu jusqu’ici besoin de littérature : on fera bien d’en chercher ici la raison suffisante. Serait-ce que la musique de Wagner soit trop difficile à entendre ? Ou bien craignait-il, au contraire, qu’on la comprît avec trop d’aisance, — qu’on ne la comprît pas assez difficilement ? — En fait, il a passé sa vie entière à répéter cette phrase :