orte et noble de se conserver (par rapport à la discipline intellectuelle) sont [à l’ ? ] opposé des conditions qui régissent la " masse industrielle ", les épiciers à la Spencer.
Ce qui n’est permis qu’aux natures les plus fortes et les plus fécondes, pour rendre leur existence possible — les loisirs, les aventures, l’incrédulité, les débauches même, — si c’était permis aux natures moyennes, les ferait périr nécessairement — et il en est ainsi en effet. L’activité, la règle, la modération, les " convictions " sont de mise, en un mot les " vertus du troupeau " : avec elles cette espèce d’hommes moyens atteint sa perfection.
Causes du nihilisme : 1) l’espèce supérieure fait défaut, c’est-à-dire celle dont la fécondité et la puissance inépuisables maintiennent la croyance en l’homme. (Que l’on songe à ce que l’on doit à Napoléon : presque tous les espoirs supérieurs de ce siècle.)
2) L’espèce inférieure, — " troupeau ", " masse ", " société " — désapprend la modestie et enfle ses besoins jusqu’à en faire des valeurs cosmiques et métaphysiques. Par là l’existence tout entière est vulgarisée : car, en tant que la masse gouverne, elle tyrannise les hommes d’exception, ce qui fait perdre à ceux-ci la foi en eux-mêmes et les pousse au nihilisme.
Toutes les tentatives pour imaginer des types supérieurs ont échoué (le " romantisme " ; l’artiste,