lue à l’égard de la force organisatrice de la volonté d’ensemble.
Époque où toutes les appréciations " intuitives " viennent, les unes après les autres, au premier plan, comme si par elles on pouvait obtenir une direction dont on est privé autrement.
" A quoi bon ? " — On exige une réponse 1) de la conscience, 2) de l’instinct de bonheur, 3) de " l’instinct social " (troupeau), 4) de la raison (" esprit "), — pourvu que l’on ne soit pas obligé de vouloir, de se fixer une raison à soi-même.
Ensuite le fatalisme : " il n’y a point de réponse ", mais " nous allons quelque part ", " il est impossible de vouloir une fin ", — avec résignation… ou révolte… Agnosticisme par rapport au but.
Ensuite la négation considérée comme explication de la vie ; la vie considérée comme quelque chose qui se conçoit sans valeur et qui finit par se supprimer.
4.
Le signe le plus général des temps modernes : l’homme a perdu, à ses propres yeux, infiniment de dignité. Il a longtemps été le centre et le héros tragique de l’existence, en général ; puis il s’est efforcé d’affirmer du moins sa parenté avec la portion décisive de l’existence qui possédait sa valeur par elle-même — comme font tous les métaphysiciens qui veulent maintenir la dignité de l’hom