rien que des états en face desquels le chrétien ne peut pas dire un oui absolu. La fête c’est le paganisme par excellence. 5) Le découragement devant sa propre nature : le travestissement moral. — Le fait de ne pas avoir besoin de formule morale pour approuver une de ses propres passions donne la mesure pour savoir jusqu’à quel point quelqu’un, dans son for intérieur, peut dire oui à la nature, — jusqu’à quel point il lui faut avoir recours à la morale… 6) La mort.
161.
Ne jamais pardonner au christianisme d’avoir ruiné des hommes comme Pascal. Combattre sans trêve, dans le christianisme, cette volonté opiniâtre de briser les âmes les plus fortes et les plus nobles. N’avoir point de repos avant que soit détruite de fond en comble une chose : l’idéal de l’homme inventé par le christianisme, les prétentions que soulève le christianisme à l’égard de l’homme, son oui et son non par rapport à l’homme. L’absurde reliquat de la fable chrétienne, cet embrouillement dans la toile d’araignée des idées et des principes théologiques, tout cela ne nous regarde en rien, et si c’était mille fois plus absurde encore, nous ne remuerions pas un doigt pour nous y opposer. Mais nous combattons cet idéal qui, au moyen de sa beauté maladive et de sa séduction fémi