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primitif, souventmentionnédéjà, celui du 17 mars 1887 . Nous avions donc à intercaler, conformément à leur sens , les aphorismes nés avant la conception du plan général, dans le classement du groupe principal, proposé par Nietzsche lui-même ,et aussi les nombreuses et très im portantes ébauches des huit derniers mois de l’année 1888 que l’auteur destinait à un autre groupement des matières. Enfin , il fallut diviser les quatre livres en cha pitres. Nous en avons choisi les titres dans les notes laissées par Nietzsche.

Pour que le lecteur soit à même de se rendre compte exactement des aphorismes auxquels Nietzsche a assi gné lui-même leur place, nous donnons, en appen dice, un répertoire des paragraphes qu’il a résumés en quelques mots avec l’indication des livres dont ils devaient faire partie. Nous avons été forcés, çà et là , pour faciliter la compréhension , d’assigner à quelques aphorismes une autre place que celle que Nietzsche leur avait donnée, sans compter qu’une rapide notation au crayon n’exclut peut-être pas une erreur de sa part. En fin de compte, la plupart des fragments se sont groupés presque naturellement, bien qu’il n’ait pas été possible de restituer aux différents chapitres leur com position , sans lacunes dans la suite des idées. C’est affaire du lecteur intelligent de collaborer à l’édifice pour gagner une vue d’ensemble sur les différents chapitres et l’ouvre tout entière . Peut-être se dira - t- il avec Nietzsche : « Les transitions, les développements , le jeu des passions tout cela nous en faisons grâce à l’auteur, parce que nous l’apportons avec nous et que nous en faisons bénéficier son livre, s’il nous fait lui même bénéficier de quelque chose. » D’ailleurs, le