siècle s’entendent à cela. Mais on s’aperçoit d’un
inconvénient, lorsque ce n’est pas avec les yeux de
ce siècle que l’on regarde ces peintures, — on
s’aperçoit que les personnages exécutés par ces
artistes semblent avoir quelque chose de papillotant,
d’hésitant et d’agité : de sorte qu’au fond on
n’a pas confiance en leurs faits héroïques, ce sont
tout au plus des méfaits de hâbleurs qui veulent
simuler l’héroïsme.
Style de la surcharge. — Le style surchargé
dans l’art est la conséquence d’un appauvrissement
de la puissance organisatrice, accompagnée d’une
extrême prodigalité dans les moyens et dans les
intentions. — Dans les commencements d’un art
on trouve quelquefois précisément l’opposé de ce fait.
Pulchrum est paucorum hominum. — L’histoire et l’expérience nous disent que la monstruosité particulière qui excite mystérieusement l’imagination et transporte celle-ci au-dessus de la réalité de la vie quotidienne, est plus ancienne et croît plus abondamment que le beau dans l’art et la vénération du beau — et qu’elle se remet de nouveau à foisonner, dès que s’obscurcit le sens du beau. Elle semble être, pour la majorité des hommes, pour le plus grand nombre, un besoin supérieur au goût du beau : probablement parce qu’elle contient un narcotique plus grossier.