bon et ce qui paraît bon marché. Donc sur le
domaine du travail, notre devise doit être aussi :
« plus de respect des capacités ! »
Le danger des rois. — Sans violence et seulement
par une pression constante et légale, la démocratie
est à même de rendre creux l’empire et la
royauté, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un zéro.
On peut si l’on veut lui accorder la signification de
tout zéro qui, par lui-même, n’est rien, mais qui,
placé à droite d’un nombre, a pour effet de décupler
sa valeur. L’empire et la royauté demeureraient
des ornements magnifiques sur le vêtement simple
et pratique de la démocratie, le beau superflu que
celle-ci se permet, le reste historique et vénérable
d’une parure ancestrale, le symbole même de l’histoire
— et cette situation unique serait d’un grand
effet, si elle n’était pas isolée, mais mise en bonne
place. — Pour prévenir ce danger de l’excavation,
les rois se cramponnent maintenant avec rage à
leur dignité de chef suprême de l’armée : pour mettre
cette dignité en relief ils ont besoin de guerres,
c’est-à-dire de conditions exceptionnelles, où s’arrête
cette lente pression légale des forces démocratiques.
Le professeur est un mal nécessaire. — Aussi peu de personnes que possible entre les esprits productifs et les esprits qui ont soif de recevoir ! Car les intermédiaires falsifient presque involontairement