çant, en guise d’ornements, les êtres vivants. — La
nécessité dans la nature devient plus humaine par
l’expression « conformité aux lois », c’est le dernier
refuge de la rêverie mythologique.
Échu à l’histoire. — Les philosophes voilés et
les obscurcisseurs du monde, donc tous les métaphysiciens
d’un sel plus ou moins gros, sont
pris de douleurs, aux yeux, aux oreilles ou aux
dents, lorsqu’ils commencent à soupçonner qu’il y
a quelque réalité dans cet axiome affirmant que
toute la philosophie est tombée maintenant dans
le domaine de l’histoire. On peut leur pardonner
à cause de leur chagrin, s’ils jettent des pierres et
des immondices à celui qui parle ainsi : mais il se
peut que la doctrine elle-même en devienne pour
un temps malpropre et insignifiante et perde de
son effet.
Le pessimiste de l’intellect. — L’homme véritablement libre par l’esprit pensera aussi très librement au sujet de l’esprit lui-même et ne se cachera pas ce qu’il peut y avoir de grave dans les sources et la direction de celui-ci. C’est pourquoi les autres le considéreront peut-être comme le pire ennemi de la libre pensée et lui appliqueront ce terme de mépris « pessimiste de l’intellect » qui doit mettre en garde contre lui : habitués comme ils sont à ne point nommer quelqu’un d’après sa force