L’homme de parti. — Le véritable homme de
parti n’apprend plus rien, il ne fait qu’expérimenter
et juger : tandis que Solon, qui ne fut jamais
homme de parti, mais qui poursuivit son but à
côté et au-dessus des partis, ou même contre eux,
devint l’auteur (et cela est significatif) de cette simple
parole qui recèle toute la santé inépuisable
d’Athènes : « Je deviens vieux, mais je continue à
apprendre. »
Ce qui est allemand selon Gœthe. — Ils sont
vraiment insupportables et l’on ne peut même pas
accepter ce qu’ils ont de bon, ceux qui possèdent
la liberté de sentiment et ne s’aperçoivent pas que
l’indépendance du goût et de l’esprit leur manque.
Mais selon le jugement bien pesé de Gœthe, cela
précisément est allemand. — Sa parole et son
exemple démontrent que l’Allemand doit être plus
qu’un Allemand pour être utile, ou même seulement
supportable aux autres nations — et il indique
dans quelle direction il doit aspirer à se dépasser
et à sortir de lui-même.
Quand il faut s’arrêter. — Lorsque les masses commencent à se débattre avec rage et que la raison s’obscurcit on fait bien, pour le cas où l’on ne serait pas tout à fait certain de la santé de son