Dégoût de la vérité. — C’est le propre de la
femme d’avoir du dégoût en face de toutes les vérités
(en ce qui concerne l’homme, l’amour, l’enfant,
la société, le but de la vie) — et de chercher à se
venger de tous ceux qui leur ouvrent les yeux.
La source du grand amour. — D’où peuvent
bien naître les passions soudaines d’un homme
pour une femme, les passions profondes et intimes ?
Elles sont dues à la sensibilité môins qu’à
toute autre chose : mais, lorsque l’homme trouve,
dans un être, tout à la fois de la faiblesse, du dénuement
et de la pétulance, il se passe quelque
chose en lui comme si son âme voulait déborder :
il se sent en même temps touché et offensé. C’est
de ce point sensible que jaillit la source du grand
amour.
Propreté. — Il faut développer chez les enfants jusqu’à la passion le sens de la propreté : ce sens s’élève plus tard, par des transformations toujours nouvelles, pour égaler presque toutes les vertus, et il finit par apparaître comme une compensation de toute espèce de talents, comme une enveloppe lumineuse de pureté, de modération, de douceur, de caractère — portant le bonheur en lui, répandant le bonheur autour de lui.