trouve quelque bonheur poussé à côté de l’infortune — et d’autant plus de bonheur que le sol est
plus volcanique, — il serait seulement ridicule de
dire que par ce bonheur la souffrance elle-même est
justifiée.
La route des ancêtres. — Il est raisonnable que
quelqu’un perfectionne en lui-même le talent où
son père ou son grand-père ont dépensé leur peine,
au lieu de se mettre à son tour à quelque chose
de nouveau : il s’enlève autrement la possibilité
d’arriver à la perfection dans quelque matière que
ce soit. C’est pourquoi le proverbe dit : « Par
quelle route dois-tu chevaucher ? — Par celle de tes
ancêtres. »
Vanité et ambition éducatrices. — Tant qu’un homme n’est pas devenu l’instrument de l’intérêt général des hommes, l’ambition peut le tourmenter ; mais si son but est atteint, s’il travaille par nécessité comme une machine pour le bien de tous, la vanité peut alors venir ; elle l’humanisera en détail, le rendra plus sociable, plus supportable, plus indulgent, alors que l’ambition a achevé en lui le gros œuvre (le rendre utile).