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poss1ble que mena Schopenhauer ? Que =faudra1t·1l in-venter, en outre, pour donner plus d’efficacité à son influence sur ses contemporains ? Et quels obstacles à conv1endra1t-t—1l d’enlever pour que, avant tout, son exemple puisse avoir son plein effet, pour que le philosophe éduque à sontour des philosophes ? C’est ici ’ que notre Gcmsidéralion passe dans le domaine pra- ’ ° tique et scabreux. o

La nature veut toujours être d’une ut1l1té pratique, e mais, pour remplir ce but, elle ne s’entend pas tous jours à trouver les voies et moyens les plus adroits. C’est là son grand chagrin et c’est ce qui la rend mélancolique. Que pour l’homme elle veuille donner à l’existencet une signification et une importance, en créant le A hq h · 17 · ¤ • et xosop e et· artiste, eest ce qui apparait comme certain, étant donné son aspiration à la délivrance. Mais’i ;, —i ombién incertain, combien faible et pauvre est l’eil’et qu’elle atteint le plus souvent avec les philosophes et les artistes ! Combien rarement elle parvient mêmewa · V obtenir un effet quelconque ! Surtout en ce qui concerne [ le philosophe, son embarras est grand lorsqu’elle veut donner à celui-c1 une utxhsatzon géDè1’&18· Ses moy6¤S · » ne semblent être que tâétonnements, idées subtiles inspirées par le hasard, de telle sorte que ses inventions t se trouvent le plus souvent en défaut et que la plupart des philosophes ne peuvent être d’aucu¤e utilité géné- · rale. Les procédés de la nature Pl’€HU€Hl· Yaspect de · gaspillages, mais ce n’est pas làle gaspillage d’une cri-’ » rmnelle exubérance, c’est celui de l’meXpé’1e¤ce-ll faut admettre que, si la nature était un homme, elle ne par- S viendrait pas à se tirer du , ’lle s’occas1onnera1t