plus élevés et plus lointains. Pour l’autre foule, plus —· petite, qui suit la seconde route, l’institution aurait un tout autre but à remplir ; appuyée au rempart d’une organisation solide elle veut éviter, pour son compte, d’être balayée et dispersée par d’autres flots, éviter que, les individus qui la composent se flétrissent" dans un précoce épuisement ou qu’ils soient même détournés de la grande tâche qu’ils se sont imposée. V
Ces individus doivent achever leur œuvre ; Voilà le.l, ’ »” sens de leur réunion, et tous ceux qui prennent part à l’institution : i doivent s’eli’orcer de préparer, par une épuration continuelle et une solli citu-de mutuelle, en eux, et autour d’eux, la naissance du génie et Faboutissement de son œuvre ; Le ncmbre est- assez considérable de ceux · :’i qui, bien que doués médiocrement, sont appelés à cette collaboration. C’est seulement en se soumettant ·à une pareille détermination qu’ils éprouvent le sentiment d’accomplir un ode voir et de vivre avec un but une vie pleine d’importance. Mais ce sont précisément ces talents que la voix séductrice de la <<’culture » à la mode détourne de leur chemin etlrend étrangers à leur instinct, etcette tentation s’adresse à leurs penchants égoïstes, à leur faiblesse et à leur vanité ; l’esprit du temps leur murmure à- l’oreille avec un zèle insinuant : —,
Suivez-moi et n’allez pas là-bas, · ! Car là-bas vous u’êtes que des serviteurs, des aides, des instruments, éclipses par des natures supérieures, sansjamiais pouvoir · vous réjouir de votre originalité ; on vous tire par des fils, on vous met dans des chaînes, on vous traite et ’ esclaves et" en automates ; Avec moi vous jouisseren È ’maîtres de votre libre personnalité ; vos dans’-peuvent