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aecès auprès de certains uiiiis de Wagner, et lui, qui il twàît tout souffert, dut souffrir de vbir ses amis enivrés de ai suueès » et deu victoire », précisémentoalors qu’il voyait sa suprêine pensée défigurée et reuiée. Gu eût pu ci-eirêqu’uu.peuple, srieux à beaucoup d’égà1·ds, u¤apeu~ il ple lourd, v0ülût garder vis-à-vis’de son Artiste le plus ’sérieux le privilège d’une légèreté systématique, qu’il voulut décharger sur lui tout ce qu’il y a de vulgâire et ’d’irréi1échi, de maladroit et de méèliant dans la nature allemande. I Ã

Quand enfin, pendant la guerre allemande, un-cnu—’ rant-d’idées plus larges els ! plus libérales sembla s’emparer des esprits, Wagner se’rappela son devoir de iidés, lité, qui lui uummaudaitde sauverau molnsrson ouvrage capital des outreges quelui iniligeàient ces suceèsàfaux " et, de restituer cet ouvrage dans les rythmes qui lui sont pfôpfëàicômrne un exemple pour tous les temps, (Yest Q ainsi que naquit l’idée de Beyreuth. Comme conséquence ’ de cenouvenu ihbuvettieitt des esprits, il ci-ut n’us$ipou¤ ’ voir disêeriier, parmi ceux auxquels il voulait confier son ’trèsor, le réveil du sentiment plns’vif— du devoir. De l’assaciation de ces espèces de devoirs naquit l’évènement qui répand une étrange clarté sur les années qui vienhëut de s’ébouler comme sur les années à venir. u Imagine pour le bien d’un avenir lointain, le seul, avenir possible, mais encore incertain, ne n’est guère qu’une p énigme et nn. scandale pour le présent ; pour le petit nom ; x brede ceux qui peuvent y prendre part, c’est l’anticipa tion d’une jouissance, une prévision de l’ordi-e le plus q élevé, au moyen de quoi, bien au delà d’un présent fugiî· I tif, ce petit nombre sent qu’il est bienlteureuxet fécond ’