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cun comprend dans ia mesure où il est lui-même un " homme moderne. « Les galériens seuls se connaissent, dit leTasse ; quantà nous, nous mécormaissons les autres par politesse, afin qu’ils nous méconnaissent à leur tour. »

Et voilà quedans ce monde, où règnent les eformes et le désir de se voir niéconnmapparaissent les âmes animess par la musique. Dans quel but ? Ces âmes se meuvent en harmonie avec le rythme souverain et libre, animées-d’une noble loyauté, vivifiées par la passiotrsupéà rieure à toute personnalité, elles brûlent de l’ardeur à la fois puissante et paisible de la musique, de cette ardeur qui des profondeurs inépuisables jaillit à la I “ lumière. Et toutceci, encore une fois, dans quel but ?

Par l’entremise de cesàmes la musique exprime la vo- ·’lonté de s’associer à sa sœur légitime, la gymnastique, laquelle apparaît comme son expression nécessaire dans le monde visible. En cherchant à satisfaire cette volonté. la musique Sléïlgû en juge duimonde des apparences, tout entier, telle que l’a fait la réalité trompeuse du pré-, ’ sent. Liaffirmation de ce phénomène est la seconde répense de Wagner à ceux qui demandent ce que la musique signifie de nos jours. Aidez-moi, dit-il, en s’adressant à tous ceux qui savent entendre, aidez-moi à décou—, vrir la culture dont ma musique — expression retrouvée. N du sentiment juste — est le présege. RéHéchissez à ceci, que l’àme de le musique veut maintenant se créer un corps ; qu’elle. cherche sa voie, de telle sorte qu’elle devienne. visible par Yentremise de vous tous, ·dus vos · mouvements, vos actions, Avos institutions et vos mœurs. Il existe déjà des hommes qui comprennent cet appel et