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leur activité on pourrait dire ce qu’obje-cta Diogène lors- ~ ·, rA ; qu’on loua un philosophe devant lui : « QÃu’a«t-ii donc ’ à montrer de grand, lui qui s’est si longtemps adonne à la philosophie sans jamais attrister personue ? » En effet, il faudrait mettre en épitaphe sur la tombe de la philosophie’d’Université ; « Elle n’a attristé personne. » Z Mais c’est là plutôtla louange d’une vieille femme que d’une déesse de la sagesse et il ne faut pas s’étonner si ceuxv qui ne connaissent cette déesse que sous les traits d’une vieille femme sont très peu hommes eux-mêmes et si, comme de juste, les hommes puissants ne tiennent p plus compte d’eux.

S’il eu est cependant ainsi de nos jours, la vertude la · philosophie est foulée aux pieds. Il semble bien qu’elle soit elle-même devenue quelque chose de ridicule et d’indifférent, de sorte que tous ses vrais amisont le devoir · ’de témoigner contre une pareille méprise et de montrer * e du moins que ce sont seulement ces faux serviteurs etces indignes dignitaires de la philosophie qui sont ridi-· · cules et indifférents. Mieux encore, qu’ils fassent eux- · · mêmes la preuve par l’action que l’amour de la vérité est quelque chose de terrible et de formidable.

Ceci eticela Schopenhauer l’a démontré et il le dé- ’ montrera- mieux de jour en jour. ’, · G