tête contre une poutre, il n’eH 6St Plüis (16 miêmë all’ jourd’hui. On les fait accompagner, comme Swift le raconte des Liliputiens, d’une bande de joueurs de Cré-. celle, capable de leur asséner de temps en temps un ’ coup léger sur les- yeux ou ailleurs. Il se peut qlw 685coups soient parfois trop rudes ; alors les extatiques I s’oublient jusqu’à les-rendre, ce qui iinit 10ujou1’S à s, leur plus grande honte. « Ne vois-tu donc pas la poutre, - V imbécile I is s’écrie le joueur de crécelle. Et, de fait, le philosophe s’aperçoit du danger qui- le menace, Gi, aussitôt, il s’adoucit. i
Ces joueurs de crécelle, ce sont les sciences naturelles et les études historiques. Ils ontpeu à peu intimidé la rêvasserie allemande et les personnes du métier que l’on a si souvent confondus avec la philosophie, au pûlîll QU6 t i’i-ces rêvasseurs ne demanderaient pas mieux maintenant que d’abandonner la tentation de marcher tout seuls. Mais, quand ils se jettent à l’improviste dans les bras des joueurs de crécelle ou qu’ils essayent une mise en tutelle qui consiste à se mettre eux-mêmes à la remorque, ceux-ci font aussitôt autant de bruit que possible, comme s ?ils voulaient dire : « Il ne manquerait plus que cela l Un pareil rêvasseur veut nous salir les sciences naturelles et les études historiques. Enlevez-le ! » Alors ils s’en vont de nouveau, trébuchant en arrièregtvers leur propre perplexité et leur propre incertitude. A 10t prix ils, veulent avoir entre les mains un peu de science naturelle, un peu- de psychologie empirique, ·comme · les partisans d’Herbart~, à tout prix aussi un peu d’hiS-·, toire. Alorsils peuvent au moins faire semblant publiaquement de s’occuper d’une façonvscientifique, bien que