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NOTES
dresse au seuil de ce livre. Où l’auteur cherche-t-il cette
aube nouvelle, cette rougeur délicate, invisible encore, qui
annonce un jour nouveau, — oh ! toute une série, tout un
monde de jours nouveaux ? Dans une transmutation de toutes
les valeurs, par quoi l’homme s’affranchira de toutes les
valeurs morales reconnues jusqu’alors, dira « oui » et osera
croire à tout ce qui, jusqu’à présent, fut interdit, méprisé,
maudit. Ce livre, tout d’affirmation, épand sa lumière, son
amour, sa tendresse, sur toutes sortes de choses mauvaises, et
il leur restitue leur « âme », la bonne conscience, leur droit
souverain, supérieur à l’existence. La morale n’est pas
attaquée, elle ne compte plus… Ce livre se termine par un :
« Ou bien ! », — c’est le seul livre au monde qui finisse par :
« Ou bien ! »… »
Les sujets que Nietzsche traite dans Aurore peuvent se
classer à peu près comme suit :
Livre premier.
Aphorismes
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1-40
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: De l’histoire des mœurs et de la moralité.
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—
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41-51
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: De l’histoire de la pensée et de la connaissance.
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—
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52-96
|
: Des préjugés chrétiens.
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Livre deuxième.
Aphorismes
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97-113
|
: De la nature et de l’histoire des sentiments moraux.
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—
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114-130
|
: Des préjugés philosophiques.
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—
|
131-148
|
: Des préjugés de la morale altruiste.
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Livre troisième.
Aphorismes
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149-178
|
: Culture et cultures.
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—
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179-207
|
: L’État, la politique et les peuples.
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Livre quatrième.
Aphorismes
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108-422
|
: Choses humaines.
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