Et c’est toujours à contre-cœur que j’ai demandé mon chemin, — cela me fut toujours contraire ! J’ai toujours préféré interroger et essayer les chemins eux-mêmes.
Essayer et interroger, ce fut là toute ma façon de marcher : — et, en vérité, il faut aussi apprendre à répondre à de pareilles questions ! Car ceci est — de mon goût :
— ce n’est ni un bon, ni un mauvais goût, mais c’est mon goût, dont je n’ai ni à être honteux ni à me cacher.
« Cela — est maintenant mon chemin, — où est le vôtre ? » Voilà ce que je répondais à ceux qui me demandaient « le chemin ». Car le chemin — le chemin n’existe pas.
Ainsi parlait Zarathoustra.
Je suis assis là et j’attends, entouré de vieilles tables brisées et aussi de nouvelles tables à demi écrites. Quand viendra mon heure ?
— l’heure de ma descente, de mon déclin : car je veux retourner encore une fois auprès des hommes.
C’est ce que j’attends maintenant : car il faut d’a-