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La quatrième classe.

La leçon générale pour le matin et l’après-midi est l’instruction ; toutes les écolières épelleront chacune une ligne, ensuite on recommencera la leçon et elles diront trois fois par mots en épelant, trois fois par mots en lisant et une fois par pause en continuant la leçon, puis elles diront chacune un verset de cinq ou six lignes, suivant leur capacité et la prudence de la Sœur.

La petite classe.

On commencera par la carte de l’alphabet pour apprendre les lettres aux enfants ; ensuite on les fait rassembler à celles qui (p. 214) les connaissent toutes ; d’après on fait épeler chacune une ligne à celles qui sont au syllabaire, puis on fait la leçon de la conduite, et on fera épeler une ligne ou deux si le temps le permet, et suivant le nombre et la capacité des enfants.

U,0T72

Méthode qui se doit observer pour faire l’école en silence.

U,0T72,1

Aussitôt que la prière qui se fait avant l’école sera faite, et que la maîtresse aura observé si les enfants sont assises modestement chacune à sa place, elle fera le signe de la croix, ensuite de quoi l’ officière dira tout haut : Donnons, toutes, notre cœur au bon Dieu" etc. et après que les écolières auront fait leur élévation de cœur à Dieu, la maîtresse dira : "le saint Enfant Jésus soit béni à jamais", ce qui servira pour l’ouverture des livres ; ensuite elle donnera un coup de touche pour servir de signal à l’ officière de commencer la leçon. On donnera pareillement un coup de touche lorsqu’une écolière aura dit suffisamment, pour la faire finir et pour qu’une autre lise.

Lorsqu’une enfant manquera, on donnera deux coups de touche pour l’avertir qu’elle manque, et après l’avoir avertie deux ou trois fois par ce signe, si elle ne comprend point en quoi elle manque, on fera dire le mot à une autre, ou à l’ officière, selon la prudence de la maîtresse et la capacité des enfants ; ou elle en surprendra quelqu’autre (p. 215) à bâtons rompus, et pour cela, elle donnera trois coups de touche pour que chacune la regarde. On fera les mêmes signes lorsqu’on voudra en quelque autre temps surprendre les enfants pour leur mot. La maîtresse prendra garde, de faire reprendre les enfants, et dire les choses qui leur seront nécessaires par l’ officière autant qu’elle pourra et elle ne parlera aux enfants que le moins qu’il lui sera possible, à moins