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U,oT62

(p. 145) Le chapitre 62èrne n’est pas écrit dans ce manuscrit parce que la méthode pour les conférences qui y est marquée ne se pratique plus. Voyez la page 143.

U,oT63,2

Article 2ème [(sic : pas de titre ni d’article 1 pour le chapitre 63)}

Les qualités que doivent avoir celles qui sont obligées de communiquer avec le prochain dans les écoles.

U,oT63,2,1

Premièrement, elles doivent avoir une foi vive et ardente, non seulement pour tous les mystères et les vérités chrétiennes qu’elles doivent enseigner aux personnes qu’elles sont obligées d’instruire, tant en public qu’en particulier, mais elles doivent encore être vides de l’ esprit du monde pour ne voir que Dieu et ses divines volontés dans les créatures, n’ayant de préférence nid’ égard pour les conditions et qualités de qui que ce soit ; et si elles sont obligées de considérer l’une plus quel’ autre, il faudrait que ce fût les plus pauvres, d’autant qu’elles représentent mieux la personne de Jésus-Christ.

Leur humilité doit être profonde, se considérant comme de vils instruments desquels la bonté de Dieu veut bien se servir pour un si saint emploi. Elles doivent beaucoup travailler à renoncer aux inclinations que la nature corrompue a de paraître et de se produire, se ressouvenant souvent que l’Esprit de Dieu ne peut reposer que sur les humbles et qu’il ne communique ses grâces et ses lumières, (desquelles nous avons un continuel besoin) qu’aux âmes bien anéanties, et de plus qu’il résiste aux superbes, ainsi qu’il le dit lui-même.

Il faut qu’elles aient une entière confiance et abandon entre (p. 146) les mains de Dieu et une entière défiance d’elles-mêmes, non seulement pour attendre et espérer tout du secours de sa divine bonté, mais encore pour lui abandonner le succès de tour, se dessaisissant de tout intérêt et désir de bien réussir ; ne recherchant que sa pure gloire et néanmoins travailler avec générosité. Cette dépendance lui est plus agréable que tout ce que des grands esprits peuvent entreprendre lorsqu’ils s’en font accroire et qu’ils s’imaginent que leur industrie fait bien réussir les choses.

U,0T63,2,2

Les différentes fois que le Fils de Dieu a demandé à Saint Pierre s’il l’aimait pour lui donner le gouvernement de l’Église, doivent incessamment convaincre les personnes qui sont appelées à travailler au salut des âmes, du besoin qu’elles ont de cet amour de Dieu. Ainsi les Sœurs qui, par l’ordre de la divine Providence, sont chargées de cet emploi, doivent être animées de ce même amour qui leur fasse considérer Dieu comme leur fin dernière. Il faut pour cela qu’elles se retirent de