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longueur, en sorte que le tout ne dure qu’un quart d’heure ; on finit par sonner en volée.

On sonnera pareillement à midi le jour des indulgences et de l’ exposition du Saint Sacrement.

La veille et le jour de Noël auquel jour les indulgences (p. 82) sont plénières on cliquotera un peu plus longtemps à cause de la solennité.

On ne doit carillonner ainsi que la veille et le jour des fêtes auxquelles on doit exposer le très Saint Sacrement.

Chapitre 42ème.

U,0T42,1

De la réfection des Sœurs.

Comme les Sœurs font profession de mener une vie pauvre et simple à l’exemple du Saint Enfant Jésus qui s’est fait pauvre pour leur amour, elles auront un grand soin que, dans leur vivre et leur nourriture, il n’y air rien que de très simplement accommodé, ne recherchant rien de délicat ni d’exquis, point de ragoûts recherchés, retranchant tout ce qui pourrait entretenir la sensualité qui est la mort de l’esprit intérieur et de l’application à Dieu ; d’autant qu’il est impossible d’être sensuel et spirituel tout ensemble et que toutes les âmes saintes ont pour maxime de traiter grossièrement et rudement leur corps.C’est pourquoi les particulières ne se plaindront point des viandes mal apprêtées, quoique dans le siècle elles aient été habituées à une manière de vivre contraire.

Leur nourriture, tant les jours gras que les jours maigres, sera toujours fort commune ; les portions seront toutes égales, à moins que la Supérieure n’en ordonne autrement pour la nécessité de quelque Sœur. L’on ne donnera rien d’extraordinaire à aucune sans nécessité et avec permission de la Supérieure.

La particulière qui s’ apercevrait que l’ on changerait sa manière de vivre du commun, en donnera avis à la Supérieure, pour ne rien prendre que par dépendance.

La Procureuse prendra garde de n’acheter que des viandes (p. 83) fort communes et d’un prix médiocre ; elle rendra fidèlement compte à la Supérieure de la manière qu’elle se comporte dans sa dépense afin de ne rien introduire de nouveau, ni rien changer.