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Elle aura soin de faire provision des drogues principales qui conviennent aux médicaments dans les saisons convenables, et elle aura soin de faire les parties des drogues que l’on prendra chez l’apothicaire.

U,0T39

(p. 77)

Chapitre 39ème.

Devoirs pour les mortes.

U,0T39,1

Lorsqu’une Sœur aura expiré, on se mettra en prières un espace de temps pour le repos de son âme, et on disposera ensuite tout ce qui sera nécessaire pour ses funérailles avec la plus grande propreté et modestie qu’il sera possible ; ne faisant rien de trop éclatant ; il y aura toujours quelques Sœurs qui prieront auprès du corps.

Incontinent après qu’elle aura rendu l’esprit, on sonnera l’obit d’ environ trois cinquantaines de coups, changeant à chacune de cloche, commençant par la plus grosse pour la première cinquantaine, la petite pour la seconde et reprenant la grosse pour la troisième ; le tom en tintant, distant de chaque coup d’environ un Ave et Sancta entre deux ; puis sonner la lesse d’un demi quart d’heure ou environ.

Si elle est morte le matin, on sonnera une lesse à midi et une au soir, une le lendemain matin et une autre à midi.

Si on l’enterre après-midi, on dira les vigiles avant l’ enlevée du corps, on sonnera une lesse pour l’assemblée des vigiles, une à chaque nocturne et une à l’ enlevée du corps.

Que si c’ est le matin qu’on l’enterre, on dira la grand-messe à corps présent, et on sonnera trois lesses pour la Messe et une pour l’enlevée du corps, ou à la recommandise si le corps est enterré le jour précédent : comme il est dit ci-dessus. Que si on n’avait pu dire les vigiles le jour précédent, on les dira le matin avant la grand-messe.

L’assemblée des personnes séculières qui seront priées aux obsèques des Sœurs, se fera dans l’église ; on n’y priera que les principaux officiers de la maison et les bienfaiteurs avec les parents de la défunte, pour éviter le trop grand embarras et épanchement.

U,0T39,2

Le corps de la défunte sera posé dans l’oratoire, où les prêtres le viendront prendre. Il sera porté par six Sœurs qui seront marquées par la Supérieure, les autres Sœurs suivront deux à deux avec (p. 78) chacune un cierge allumé à la main, les plus jeunes doivent aller les premières. Elles se mettront autour du corps que l’ on posera au milieu de l’ église et à la fin de la Messe ou des vigiles, les mêmes Sœurs qui auront porté le