Page:Nicolas Roland, Guide spirituel et fondateur.pdf/302

Cette page n’a pas encore été corrigée

de l’Assistante, ou à son défaut de la plus ancienne qui se trouvera dans la maison, à la réserve néanmoins que pour l’oraison du soir, s’il y avait quelques besoins de parler aux Sœurs pour leur intérieur, elle pourra le faire sans être obligée de demander permission ; et pour lors elle prévoira de faire sa lecture et son oraison de meilleure heure.

Quand elle sortira pour des choses de longue durée, comme pour aller à la campagne, tant pour elle-même que pour la Communauté, elle prendra l’avis du Supérieur ou du Confesseur.

Elle aura pour les affaires de la maison, beaucoup de rapport et d’union avec l’Assistante ; elle lui communiquera les affaires qui peuvent être communiquées et elles agiront toutes deux de concert pour le bien de la maison.

Elle fera exactement observer à toutes les Sœurs la méthode des catéchismes, comme elle leur est marquée dans le Règlement des écoles.

U,0T30

(p. 58)

Chapitre 30ème.

Des devoirs de l’Assistante.

U,0T30,1

L’Assistante est celle qui doit soulager et assister la Supérieure dans le gouvernement de la maison ; elle doit donc agir de concert avec elle pour maintenir le bon ordre et la régularité et conserver l’esprit de piété dans la maison ; pour cela, il faut qu’elle veille avec attention à tout ce qui se passe, et qu’elle en fasse un rapport fidèle à la Supérieure au cas qu’elle ait remarqué quelque relâchement et quelque chose contraire à l’esprit de la Communauté.

Elle doit exhorter et porter les Sœurs à avoir une grande confiance à la Supérieure, et elle leur persuadera que cela est du bon ordre de la maison ; si elle en trouvait quelqu’une qui manquât de confiance et d’ouverture pour la Supérieure, si après l’avoir exhortée, elle continuait toujours ses aversions et défiances, elle en avertira le Supérieur, afin qu’il y apporte les remèdes nécessaires.

Elle prendra bien garde de ne s’attacher point les Sœurs au préjudice de la Supérieure ; pour cela elle ne les écoutera point du tout dans leurs peines, mais elle les renverra à la Supérieure ; à moins que la Supérieure elle-même ne juge que, pour le bien de quelques particulières, il est à propos qu’elle les écoute ; et dans ce cas elle les écoutera et elle portera toujours à avoir plus de confiance en leur Sœur Supérieure.