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EURIMÉDON.

Ah Madame ! Il vous faut adorer.
Car pourvu que le coeur à la bouche réponde
Je me tiens désormais le plus heureux du monde ;
Mais à ce grand bonheur Tygrane espère aussi.

PASITHÉE.

N’importe (Eurimédon) laissez moi ce souci,
Si votre amour est grand comme votre courage
Je saurai bien aussi vous donner l’avantage.

ALERINE.

Madame parlez bas, j’entends venir quelqu’un.

PASITHÉE.

Sans doute (Eurimédon) c’est ce Prince importun.


Scène deuxième.

EURIMÉDON, PASITHÉE, TYGRANE.
TYGRANE.

Depuis votre retour (divine Pasithée)
Si je ne vous ai pas aussitôt visitée,
Ne vous figurez point que l’oubli du devoir
M’ait rendu moins ardent au désir de vous voir :