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LA MORT FAIT LE TROTTOIR

— Autre chose. Continuez la surveillance au café du Croissant. Il a peut-être des amis. Ils viendront flairer le vent.

Un jeune homme frappa, entra.

— Takigoutchi est arrêté, patron.

— Où cela ?

— À Bruxelles. Voici la dépêche qui parvient à l’instant de la Sûreté belge.

Neyrac lut le télégramme à haute voix :

— Service criminel Sûreté belge à Police Judiciaire Paris. Acrobate Takigoutchi découvert studio Vermeulen, boulevard Anspach. Stop. Commençait préparation numéro jonglage couteaux dit cowboy. Stop. Nie énergiquement crimes. Stop. Reconnaît achat couteau Paris. Stop. Placé mandat-arrêt. Stop. Envoyez demande extradition.

Neyrac reposa le papier.

— Ainsi, fit-il, Takigoutchi avait besoin d’un couteau. Ce qui ne veut pas dire…

— Il y a aussi ceci, ajouta le jeune homme.

Neyrac, encore une fois, lut à haute voix pour Chancerel la note qu’on lui remettait.

— Note du Service des garnis. Pierre Jaumes. Hôtel des Pyrénées, 67, rue Jean-Macé, du 25 février au 27 février. Hôtel Morel, passage de l’Élysée des Beaux-Arts du 1er mars au 3 mars. Nulle trace depuis.

Neyrac tira à lui un dossier, en sortit un feuillet, le compulsa.