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VII

— Il ne me reste. Monsieur, qu’à m’excuser d’avoir dû vous garder ici toute cette journée. Mais vous comprendrez sans doute que mon métier a des exigences d’autant plus impérieuses dans les circonstances présentes.

Neyrac avait devant lui dans son bureau, confortablement assis dans un fauteuil, Max.

Celui-ci s’inclina légèrement.

— Je vous comprends parfaitement, monsieur l’inspecteur. Et je m’empresse d’ajouter que si la connaissance que j’ai pu acquérir des milieux de Montmartre peut vous être utile pour vos recherches, je la mets volontiers à votre service.

— Je vous remercie, fit Neyrac, et j’accepte. Ainsi vous préparez un ouvrage sur Montmartre et particulièrement sur les noirs qui y habitent.

Max sourit :

— Oh, il s’agit d’un simple roman. Mais j’ai désiré que l’atmosphère y soit exactement rendue. Que voulez-vous ; quand la tarentule de la littéra-