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pour acquitter ou condamner, et compétent par-dessus tout pour cacher et exempter ceux qui avaient fait de faux sermens contre moi des pénitences et des peines que la loi prononce contre le parjure volontaire et criminel. Quelque grande qu’ait dû être mon indignation contre cette honteuse manière d’éluder les lois et la justice, cette indignation a cédé à la pitié que m’inspirait celui qui pouvait ainsi rabaisser son panache de prince dans la poussière en appuyant et favorisant les parjures bien connus et perdus de réputation, qui s’étaient mis le plus en évidence.

» Il existait encore un de ces êtres dont rien ne peut corrompre l’esprit, dans le sein duquel l’injustice n’a jamais trouvé une place, dont la main était toujours prête à relever l’infortuné, et à délivrer l’opprimé. Pendant aussi long-temps que ce bon et