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» Le sentiment de ce que je dois à mon caractère et à mon sexe me défend de détailler les causes réelles de notre séparation domestique, ainsi que les nombreuses insultes qui m’ont été prodiguées sans aucune raison avant cette époque. Mais, laissant à V. M. le soin de concilier avec le vœu du mariage l’action de chasser par de pareils moyens une épouse portant dans ses bras son enfant, V. M. me permettra de lui rappeler que, vous seul étiez coupable de cet acte ; que bien loin que j’aie recherché cette séparation, elle n’a été qu’une sentence prononcée contre moi, sans qu’on en ait allégué aucune autre cause que vos inclinations, qui, comme V. M. voulut bien le dire alors, n’étaient point en votre pouvoir.

» Si cette décision de V. M. ne m’eût point fait éprouver de chagrin en ce qui me regardait, j’aurais donné la preuve d’une