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confiance particulière, j’étais chargé de distribuer ses dons. Organe de sa générosité, je recueillais une partie de la reconnaissance qui lui était adressée, et ce ne peut être qu’à ce sentiment que je dûs la fête charmante qui me fut donnée par l’équipage, le 24 août. Jamais je n’appréciai mieux le bonheur d’appartenir à une princesse si bienfaisante !

Lorsque nous fûmes de retour en Italie, S. A. voulant assurer un sort honorable à la petite Victorine, dont la gentillesse captivait tous les jours davantage sa bienveillance, fit faire l’acquisition d’une maison de campagne aux environs de Milan ; et l’influence d’un puissant souvenir me porta à choisir cette retraite près de la Villa, où tant de bonheur m’avait été prédit. C’est dans ce lieu, honoré de la présence de la princesse, que ma sœur et moi nous cher-